Sommaire
Talkwalker Quick Search : un outil intéressant pour mener des analyses basés sur des données de 13 mois
I. Le principe
L'étendue temporelle autour de l'API des différents médias a toujours été un problème pour les agences. Pour rappel, sur Twitter, il est possible de récupérer sémantiquement des tweets sur une base de :- 9 jours via l'API publique.
- 30 jours via GNIP (API payante)
- Au delà, il faut payer une somme substantielle.
Problème lorsqu'on veut étudier un phénomène ou la réputation d'une marque, il est compliqué de ne se baser que sur une si petite zone temporelle, tant les influences temporelles (un événement, une période spécifique, etc.) peuvent influencer les résultats. Talkwalker Quick Search répond à cette problématique en proposant un moteur de recherche pouvant permettre de couvrir une large étendue temporelle ( 13 mois) pour tous les mots-clés voulus :
Les sources sont multiples : Instagram, Facebook, Site Web, Forums, etc. Une fois les mots-clés introduits (avec tous les opérateurs complexes habituels : voir ici) , on tombe sur les analytics classiques : (ici sur Les Macronleaks) Les zones sont ensuite ajustables. Les autres options en dehors de ces analytics sont les suivantes : L'onglet Top thème permet d'analyser le texte avec les classiques nuages de mots-clés avec les spécificités (hashtags, thèmes, emoji, celebrities, brands et events) Si l'onglet celebrities fonctionne assez bien, celui sur les événements est encore très balbutiant et ancré sur des sujets anglais. Pour preuve avec les Macronleaks : Les influenceurs permettent d'être identifiés sur plusieurs critères. Par le jeu des filtres (sources / pays / etc) et par le jeu des indicateurs, il est possible d'en identifier plus que les 10 fournis de base : Pour les démographics, on obtient des échantillons assez intéressants : L'onglet Worldmap montre simplement la répartition géographique des tweets, tandis que l'onglet résultats permet de voir s'il y a du bruit dans la requête que nous faisons.II. Analyse
L'outil est dans l'ensemble assez rapide quand on imagine le volume de mentions à traiter à chaque requête. Les possibilités de filtres (nombreuses sources, pays, opérateurs, etc) sont particulièrement appréciable pour affiner sa demande.
Il propose la majorité des indicateurs utilisés traditionnellement par les agences. L'ensemble est donc assez costaud et devrait trouver rapidement preneur dans toutes les agences avec un département social media. Toutefois, la solution ne remplacera jamais le monitoring traditionnel et l'usage sera essentiellement taillé pour les appels d'offres et les études particulières. Si le prix reste particulièrement ouvert (500 euros), celui-ci pourrait être conséquent pour les indépendants. Par ailleurs, il est peu probable que l'utilisation soit assez conséquente pour que l'outil soit acheté par les annonceurs. Si on résume la proposition, le tableau des forces et faiblesses serait le suivant :
Forces | Faiblesses |
Tout est exportable. A l'heure où on aime bien retravailler graphiquement les éléments, cet aspect est tout à fait appréciable. | Certaines options doivent encore être travaillée. Les onglets célébrités et événements mériteraient encore quelques réglages. |
Le nombre de données disponibles dans le temps est particulièrement appréciable. | Les petits blocages lorsqu'on réalise une erreur de syntaxe dans la requête. |
Les sources couvertes : Facebook, Twitter, Sites Web, Instagram, tout est couvert. | La taille des requêtes qui reste parfois un peu légère lorsqu'on veut interroger des panels d'auteurs. (1000 caractères seulement, sûrement parce que la requête est inscrite dans l'URL) |
Le modèle économique : plutôt qu'un certain nombre de requêtes qui seraient vendus, le tout illimité est fortement appréciable et permet à l'outil d'être un outil très intéressant pour les agences. | |
Le prix : 500 euros par mois et par utilisateur pour avoir accès à l'outil. Cela est à la fois cher pour les indépendants, et bon marché pour les agences. | |